Hier encore...

Charles Aznavour a bercé mon enfance. J'ai un faible particulier pour cette chanson.

J'ai retrouvé la sensation du travail acharné hier.

J'ai eu une crise de mal de ventre horrible aujourd'hui, pendant le cours d'histoire. J'ai cru que j'allais gerber. J'avais mal, j'avais faim, j'avais la tête qui tournait, j'avais l'estomac retourné, j'avais chaud, et j'en passe. J'ai eu plus peur qu'autre chose. J'ai tenu ces 30 minutes interminables avant de prendre le chemin de retour pour chez moi, je n'arrivais presque pas à marcher, c'était angoissant. Heureusement que je n'avais pas cours cette après midi, et d'ailleurs je n'ai rien fait.

Hier le chinois fou m'a collé sur le retour, alors qu'il n'y avait personne pour me secourir. "Tu étais belle avec ton panta-court, quand est ce que tu met une jupe?". Alors je confirme a toutes les demoiselles du lycée, c'est bel et bien horrible de se retrouver seule avec lui.
Pourquoi moi? (bon d'un côté, il fait des crises de garçon-en-sérieux-manque tout les jours).

H. s'est fait expédié avec violence du cours d'SVT, parce qu'il avait dessiné des dessins obscènes sur sa copie de contrôle. Qu'est ce qu'on s'est marrés! [et d'ailleurs M. est toujours autant amoureuse de ce garçon là.]

Rien de nouveau pour le joueur de volley. Je ne sais pas si je suis en train de m'en guérir.

J'ai regardé un documentaire impressionnant sur Arte. C'était le 4e de la série "aux limites de la vie". Ça m'a passionné tout en m'horrifiant. J'ai découvert l'histoire de ce médecin qui est monté seul, sans équipage et sans bouteille d'oxygène, au sommet de l'everest, à 8000 m, alors qu'on ne peut pas y survivre plus de 24h. Il y est mort bien entendu. Mais toute cette ambition, son entraînement, sa sûreté, ses yeux pleins d'étoiles, son courage, tout ça m'a clouée sur place. Il était tellement certain de pouvoir y arriver, là où personne ne s'était aventuré seul, dans l'endroit  que les tibétains ont appelé "le lieu qui n'est pas pour les hommes".

Ça m'a fait mal au coeur.

Demain, dernier documentaire de cette série,  "Aux limites du temps". L'histoire de cet homme qui est resté pendant une semaine allongé sans horloge, et qui a clamé en sortant de son état de passivité extrême qu'il avait découvert "une horloge naturelle" qui le tenait au courant de chaque seconde et heure passée. Ça m'intéresse drôlement.

Et puis il y a des chances que mon boulet favori vienne me voir en Grèce [oui vous avez bien entendu], mais il peut toujours attendre et espérer, il est hors de question que je le vois.

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Prenez cette chanson, fermez les yeux, et réfléchissez aux paroles. Ça y est?
Elle me bouleverse. C'est ce qui m'attend.