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Des rêves de coeur...
21 mai 2009

La mélancolie des soleils couchants.

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Ça faisait longtemps que je n'étais pas passée par ici. Je me perds dans des activités qui se ressemblent trop, dans les jours qui défilent identiques à eux mêmes. Cette année était plus rapide encore que les autres, avec principalement du travail, de la fatigue, des coups de ras la bol, de la routine.

Mes concours sont passés, et j'attends entre deux états. J'évite de réfléchir, de travailler, de me souvenir. J'avale du chocolat, je sors sous la pluie, m'étonne du temps changeant.

Le temps passe, les sentiments changent. Les pensées sont incontrôlables, comme d'habitude. Tu réfléchis trop, scoop. Les larmes, parfois ; parfois un sourire. Ses yeux qui me retiennent. Mais est ce ce que je voulais, ce que j'attendais? Plus que jamais je me sens seule avec mes sentiments, avec toutes ces choses qui ressurgissent sans que je ne puisse les contrôler. Avec ces images, ces paroles, ces choses du passé. J'ai peur du présent, j'ai peur de me rappeler, j'ai peur du futur. Je me console dans ce non-état de pensées sans aucun but.

A quoi ça sert de se répéter que l'on a tout raté, qu'on va tout recommencer, que rien de ce que l'on fait ne nous correspond? A quoi cela peut-il bien servir de s'imaginer autre, dans une autre vie, avec un autre entourage, avec d'autres ambitions, une autre personnalité? A rien, bien sûr. Pourtant, je ne peux pas m'empêcher d'essayer de comprendre pourquoi je réfléchis de cette manière, qu'est ce qui m'empêche de me libérer, qu'est ce qui m'empêche de changer brutalement. J'essaye de trouver une logique là où il n'y en a sans doute pas.

Alors, fatigué, je me laisse vivre. Et l'angoisse reprend, de temps à autres. Dans 4 jours me revoilà en enfer, attendant de savoir, avec son regard qui me blesse, ses mots cruels. J'aurais tellement de choses à dire, mais personne ne peut les entendre. Même toi. J'ai essayé tellement de fois de me lancer, de tout de raconter, d'oser m'entendre dire toutes ces choses que j'ai gardé sur papier, sur un blog, dans ma tête, dans mon coeur. Et je doute. Je doute que tu me correspondes, puisque je n'arrive pas à te confier ma vie. Qui es tu? Où serons nous dans quelques mois? Pourtant je t'aime.

Pourtant, à défaut de pouvoir arrêter le temps, je laisse ta main sur la mienne, tes lèvres au creux de mes lèvres, tes paroles douces me chatouiller l'oreille. Je laisse parfois des larmes s'étouffer en silence alors que tu souris, à travers le combiné, m'étonnant d'un tel contraste. Et tu continue de ne rien voir.

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Commentaires
T
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