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Des rêves de coeur...
12 avril 2007

Souvenirs sucrés [comme le chocolat de Pâcques].

Comment décrire ces quelques jours? Je me suis sentie dans un état incroyable. Je me suis sentie bien. Libre, heureuse, à ma place. Tout autour de moi me plaisaient. Les alpes sous le soleil, les promenades infinies en voiture, les soirées dans les bars.

J'ai écris, quelque part sur un bout de papier :

Si seulement tout les jours de ma vie pouvaient ressembler à celui ci, où tout autour de moi est calme et beau. Où le soleil est si luisant, et le ciel si bleu.

On était en manche courtes pendant tout notre séjour. Il faisait plus de 25 degrés. Je n'ai jamais vu Grenoble aussi belle.

Samedi, la journée a été épuisante. Après 2h de Maths et 1h de Physique, où je n'ai pas arrêté de sourire [les gens ont du croire que je m'en allais retrouver mon copain], on est rentrées, avons fait nos valises en 30 minutes chrono, sommes parties, sommes arrivées à Grenoble. J'étais épuisée par le voyage.

A 11h30, on est sortie pour aller à l'église. J'étais habillée comme une femme de 30 ans. Collant noir, foulard vert, manteau noir, talons. C'est là où j'ai retrouvé Jojo. C'était comme ci on ne s'était pas quitté. Je l'ai regardé toute la soirée du balcon, je ne pouvais pas détacher mon regard de lui. Je l'ai trouvé grandi, beau. J'étais surprise par la force de mes sentiments.

A 1h30, l'église finie, on a fait la fête. J'en pouvais plus, j'étais carrément épuisée. Je suis partie vers 4h, alors que les autres on bu comme des trous jusqu'à 6h et sont rentré à pied.

Ça m'a rappelé la Grèce. Et ça à presque eu l'effet contraire sur moi. J'étais nostalgique comme ce n'était pas permis. Et j'étais tellement creuvée, que je n'arrivais pas à savourer mon bonheur.

Mais le bien être, ou le bonheur, comme vous voulez, est venu Dimanche. Alors qu'on avait tous dormi très peu, on s'est retrouvé à 1h.  Ma famille, mes cousins, leurs parents, et la famille de Yoann [mais sans lui, bouh]. On a parlé toute la journée. J'ai pu reparer à Jojo, cette fois pour de bon. Sans musique assourdissante. Qu'est ce que ça m'a fait du bien. On a passé la journée à se taper dans le dos, à se sauter dans les bras, à se lancer des regards complices. On se comprenait comme si on était un.

Après avoir regardé la Grande Vadrouille, on est repartis. J'avais peur de ne plus le revoir, alors j'étais ailleurs. Et c'est à ce moment là, dans la voiture, avec une musique d'amour assourdissante dans les oreilles, que j'ai compris un truc très simple, et très bête en fait.

Tant que j'aurais mes proches autour de moi, les gens que j'aime et qui m'aiment, je n'ai besoin de rien d'autre. Je n'ai pas besoin d'amour, je n'ai pas besoin de garçons. J'ai juste besoin de mes amis, de ceux qui seront là pour moi. Juste.

J'ai compris ça, et je me suis sentie sacrément bien.

Lundi, on s'est promenés toute la journée. On a vu des endroits clairement magnifiques. Je prenais des photos à tout bout de bras.

Mardi, on s'est donné rdv avec Jojo, et avec un de ses meilleurs amis. C'était génial. On s'est promené dans Grenoble comme jamais avant, en mangeant, en riant, en mattant tout et n'importe quoi. On s'est remis à s'engueuler, moi et lui. Parce qu'il ne peut pas s'empêcher de me payer tout. Je lui ai dit : "Mais tu peux pas arrêter de payer? Qu'est ce que tu m'a laissé t'offrir depuis qu'on se connaît???"

Il a pas répondu au début. J'ai lancé : "C'est ce que je disais, rien". Il a tendu le billet à la serveuse, disant avec un sourire "c'est pour tout le réconfort que tu m'a offert, parce que tu as été là." Dit aussi naturellement, ça m'a fait craqué. Je crois que je compte plus pour lui qu'il ne compte pour moi. [Est ce que c'est possible?]

Sans conter le fait qu'il a passé son aprem à essayer de me caser avec son ami. Et qu'il a dragué une blondasse au téléphone. Que pour une fois, j'ai réussi a ne pas lui gueuler dessus parce qu'il buvait, et que j'ai même bu une bonne parti de son demi. On était bien.

On s'est quitté aussi simplement qu'on s'était retrouvés. Le lendemain, dans les rues de la ville, nous 4 me revenaient sans cesse à l'esprit.

Hier, on a passé l'aprem avec Sophie. C'est une femme incroyable. Tout en elle est rafiné, distingué, et respire la joie de vivre. Elle parle comme personne d'autre de l'art, de ses lectures, de la musique, du théatre, de la dance, du cinéma. On pourrait l'écouter des heures. Elle est passionnée, et si bonne vivante.

J'ai découvert avec ébahissement comment Jean Marais avant correspondu avec elle. Elle a raconté son histoire d'une voix modeste, alors que ses yeux brillaient tout entiers. Comment le soir d'une de ses représentations, elle avait tendu un poème à ce grand monsieur. Comment elle m'a demandé de lire le poème, et comment ma voix tremblait de peur de ne pas être à la hauteur. Comment je n'osais pas lire quelque chose de si beau, de si joliement écrit. Comment ça ne m'a pas étonné lorsqu'elle m'a dit que Jean Marais était tombé sous le charme, et comment il l'avais remercié chaleureusement avant de correspondre avec elle.

Comment ses lettres sont dans un cadre doré, comment son histoire est incroyable.

Je suis partie ce matin. J'ai vu beaucoup de choses, j'ai profité du soleil, j'ai aimé ce que je faisais. J'ai passé 5 journées incroyables.

Et j'ai pas arrêté de penser au joueur de Volley. Je priais le ciel pour qu'on me l'enlève de la tête. Mais son image est derrière mes orbites. Ça me faisait mal. Trop de sentiments d'un coup. Trop de questions.

Pourquoi je suis si compliquée?

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